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Paris-Photo


La jeune création néerlandaise

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Paris-Photo accueille la jeune création néerlandaise.

Pour la sixième édition, Paris-Photo accueille la jeune création néerlandaise. Six galeries d'Amsterdam et de Rotterdam sont les invités d'honneur dans le secteur Statement. Elles ont été sélectionnées par Rik Gadella, directeur du Salon Paris-Photo et par Els Barents, conservateur au Huis Marseille d'Amsterdam. Représentant la jeune génération, ces expositions de photographies offrent une diversité de démarches .
A la galerie Paul Andriesse, Lidwien van de Ven propose une installation où deux affiches montrent l'envers des images médiatiques. Photographie des camions de télévision devant l'OTAN à Bruxelles ou photographie de la "marche blanche", grande manifestation du peuple belge en 1998, avec ses journalistes, ces images deviennent l'outil de distanciation critique qui nous suspend au-dessus du flux des médias.
L'exposition de Desiree Dolron, à la galerie Loerakker, présente des photographies de Cuba et des portraits. Ceux-ci nous entraînent dans un univers intriguant où nous revivons l'ambiance des peintures flamandes grâce à un jeu subtil d'ombres et de lumières, de clairs-obscurs et de mystères.
Les photographies de Frank van der Salm, à la Mkgalerie, nous parlent d'une ville-maquette qui s'organise en surfaces et lumières pour le plaisir d'un oeil qui se laisse peu être séduire trop facilement. Les façades d'immeubles sont si parfaitement symétriques qu'elles se transforment en composition abstraites tout comme les vues aériennes de ses villes artificielles et électriques qui scintillent dans la nuit.
Risk Hazenkamp, à la galerie Cokkei Snoie, semble poser au milieu de décors hollywoodiens tirés de films célèbres. Par ses autoportraits à l'allure androgyne, elle réinvestit la culture cinématographique américaine et l'image glamour qu'elle véhicule. Elle détourne des images publicitaires dont elle devient "le héros" en y apposant son visage. Elle se joue de nos références culturelles et pose la question de la pertinence des "héros" que nous impose la culture nord américaine .
La photographie plasticienne d'Elspeth Diedrix, à la galerie Diana Stiger, se compose de mise en scène d'objets et de personnes qui trouvent leur équilibre dans un langage poétique et secret. Dans "Still life milk", le spectateur surplombe une tâche de lait qui, telle une carte, dessine la géographie d'une table : au nord et à l'est une boule jaune et une orange, au sud, une tasse de café, et, au centre de cette aire, un rouleau de scotch rose. Elspeth Diedrix vient de recevoir le Prix de Rome qui récompense les jeunes talents au Pays-Bas.
A la galerie Aschenbach & Hofland se tient une exposition de Marnix Goossens. Les rapports directs entre les corps et les formes évoquent la narration comme dans "Liz and Lawrence" où deux adolescents nus, arborent chacun dans leur dos un tatouage dont le motif fait écho au papier peint de la chambre. L' univers de l'artiste qui comporte également des photographies d'une nature idyllique, semble pousser l'artifice jusqu'à une perfection à la tonalité ironique.