Zao Wou-Ki


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Zao Wou-Ki ou la sérénité retrouvée

Zao Wou-Ki, né à Pékin en 1921, est un descendant de l'illustre famille Song qui régnait sur la Chine du Nord à l'époque médiévale. La position particulière qu'il occupe aujourd'hui dans le cercle des artistes contemporains, où il entra à petites touches et à grands traits, il y a un demi-siècle, ne doit cependant strictement rien à ses origines, aussi prestigieuses qu'elles puissent être.
Comme pour tant d'autres hommes de talent, sa renommée s'est, en vérité, construite sur des décisions de rupture et sur des rencontres, moins fortuites que suscitées par le destin.
Ainsi, son départ de Chine en 1947 pour l'Occident ne peut être apprécié comme une simple volonté d'expatriation à l'heure où la guerre civile déchire son pays. Cette décision n'est rien d'autre que le choix réfléchi d'un artiste, éduqué à l'Académie des Beaux Arts d'Hangzhou, dans le culte de la peinture chinoise traditionnelle, et qui subit un jour une fascination, celle de la peinture occidentale moderne, que Malraux a appelé "la plus grande entreprise de destruction et de création de formes de notre temps" et que l'oeuvre de Picasso incarnera aux yeux du public, presqu'à elle seule et tout au long de la vie de l'artiste. [...]
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Tournage réalisé avec Claude Taittinger à l'occasion de l'édition de la bouteille de TAITTINGER COLLECTION réalisée par Zao Wou-Ki.

Extraits biographiques
Zao Wou-Ki (Wou-Ki de son prénom) est né le 13 février 1921 à Pékin, sa famille appartenant à la très ancienne dynastie Song.
En 1935, à quatorze ans, il réussit l'entrée à l'Ecole des Beaux Arts de Hangzhou. Après six ans d'études, en 1941, il est nommé assistant professeur et fera sa première exposition à Chang-King.
En 1948, il vient en France et s'installe à Montparnasse. Il fréquente l'Académie de la Grande Chaumière où il rencontre Riopelle, Soulages, Hartung, Giacometti, Vieira da Silva.
En 1950, Henri Michaux qui admire son travail le présente au marchand Pierre Loeb qui l'expose à plusieurs reprises dans sa galerie.
Sa peinture figurative influencée par Paul Klee devient abstraite à partir de 1956.
En 1969, il traverse l'Amérique du Nord avec Pierre et Colette Soulages puis le Mexique où il séjourne chez le peintre Rufino Tamayo.
En 1975, René Char préface son exposition à la Galerie de France.
En 1983, le Ministère de la Culture Chinois invite Zao Wou-Ki à exposer au Musée National de Pékin.
En 1988, parution d' "Autoportrait", l'autobiographie que Zao Wou-Ki a écrit en collaboration avec Françoise Marquet.
En 1998, grâce au voyage qu'il fait en Chine avec le Président Jacques Chirac, une rétrospective est présentée au Musée des Beaux Arts de Shanghai, au Palais des Beaux Arts et au Musée d'Art Moderne de Canton.
1999-2000, présentation au Petit Palais, Musée des Beaux Arts de la ville de Paris, à la fin de l'exposition "Chine : la gloire des Empereurs", une sélection d'une quinzaine d'oeuvres dont le grand triptyque "Hommage à Henri Michaux".
2003, exposition de Zao Wou-Ki à la Galerie Nationale du Jeu de Paume proposée par Daniel Abadie, dans le cadre de l'année de la Chine.