Fondation COFFIM
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Exposition « Il était une fois... la Figuration Libre » à la Fondation Coffim, Paris.

Philippe Piguet, critique d'art et commissaire invité par la Fondation Coffim, propose avec cette exposition de redécouvrir des oeuvres réalisées par les artistes de la Figuration Libre à ses débuts, entre 1981 et 1985.
Les peintures de Rémi Blanchard, François Boisrond, Hervé et Richard Di Rosa et Robert Combas sont inspirées de la musique rock, de la bande dessinée et de la télévision. Ces jeunes artistes bousculèrent la scène artistique française par une peinture figurative et colorée, exprimant le besoin d'une époque de revenir à ce médium et ce dans la foulée de l'émergence du Néo-Expressionisme et des Nouveaux Fauves en Allemagne, de la Transavanguardia en Italie, de l'Art Graffiti aux Etats-Unis.
« Pressentie par Bernard Lamarche-Vadel au printemps 1980, formulée par Ben l'été suivant, théorisée en 1985 par Hervé Perdriolle, la Figuration Libre reste d'abord et avant tout le fait d'artistes qui ont pris le risque de jouer cette carte contre les effets de mode de l'époque et qui ont réussi à l'imposer comme un possible artistique. » Philippe Piguet, commissaire de l'exposition.

Exposition du 29 novembre au 28 février 2002.
Fondation Coffim, 46 rue de Sévigné 75003 Paris.
Tel : 01 44 78 60 00

Repères biographiques

La vidéo présente une visite de l'exposition avec Philippe Piguet et un entretien avec François Boirond.
François Boisrond est né en 1959 à Boulogne-Billancourt. Il a fait ses études à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris où il rencontre Hervé Di Rosa, avec lequel il va s'engager dans le mouvement de la Figuration Libre. Il vit et travaille à Paris.
« Ma peinture ne cherche pas à être intelligente (...)
La faiblesse a un sens dans les oeuvres, pas tellement ce qui est maîtrisé. Je me sens romantique, c'est à dire vulnérable et je pense que cette faiblesse fait partie de la qualité de ma peinture. Je me sens solitaire, pas militant, pas professionnel mais singulier et j'y crois ! »
François Boisrond, 1982